Au-delà du vieillissement physiologique, d’autres facteurs comme une sédentarité accrue, un manque d’activité physique, certaines maladies, une alimentation déséquilibrée… concourent à plusieurs changements corporels :
Si ces changements s’installent, certaines conséquences risquent de se produire : moindre mobilité, augmentation de la fatigue ressentie, plus de difficultés dans les tâches quotidiennes, augmentation du risque de chutes… S’installent alors, chez la personne âgée, une perte d’autonomie provoquant bien souvent de l’isolement.
Il est donc vivement recommandé de pratiquer une activité physique régulière et diversifiée, stimulante et adaptée, pour un impact positif sur la santé et la qualité de vie des aînés !
Quand on parle « d’activité physique » chez les seniors, on inclut toute une série de mouvements de la vie quotidienne comme : bricoler, jardiner, effectuer les tâches ménagères, s’occuper des petits-enfants, participer à diverses activités, être au contact des autres, se déplacer/voyager… Et, aussi, pratiquer un sport de loisir : nul besoin de pratiquer un sport à un haut niveau !
La pratique d’une activité physique quotidienne chez les seniors a des effets bénéfiques, sur plusieurs plans :
La condition physique d’un senior est déterminée par quatre composantes : l’endurance, la force, l’équilibre et la souplesse. Comme pour une alimentation équilibrée, pratiquer des activités physiques variées et complémentaires travaillant chacune de ces composantes est le plus efficace. Les activités d’endurance sont, par exemple, le vélo, la marche rapide, la natation… Les activités qui travaillent le renforcement musculaire, l’équilibre ou encore la souplesse peuvent être le tai-chi, le yoga, la danse… entre autres.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) conseille aux aînés (et à tous les adultes d’ailleurs) de pratiquer 30 minutes d’activité physique par jour de type endurance d’intensité modérée.
Qu’entend-on par « activité physique d’intensité modérée » ? Plusieurs signaux permettent d’identifier qu’on est dans ce type d’activité :
Au-delà de cette demi-heure journalière, il convient idéalement d’ajouter également 2 séances hebdomadaires d’activité physique orientée vers du renforcement musculaire ou de mobilité. Bien entendu, il faudra veiller à adapter l’intensité, la fréquence et la progressivité des activités, selon les besoins et les capacités de chacun. Ce qui est tout particulièrement bénéfique, c’est la régularité de l’activité pratiquée et que celle-ci vous plaise.
Du mouvement, encore et toujours !
Pour votre santé, il importe aussi de ponctuer la journée de « séquences actives », en essayant de rester le moins longtemps possible assis ou couché.
Comment y parvenir ?
En bref, une double recommandation à suivre :
Avant de s’engager dans une activité physique, il est recommandé de demander un avis médical à son médecin traitant. De manière générale, il est important de commencer doucement et d’augmenter au fur et à mesure son niveau d’activité physique. Il est peut être aussi intéressant de consulter un spécialiste afin qu’il vous propose des exercices et des mouvements adaptés aux besoins et possibilités de chacun.
Pour les personnes souffrant de douleurs chroniques, le mouvement est bénéfique et permet de soulager ces douleurs. Dans un premier temps, les efforts physiques pourraient provoquer quelques douleurs mais ceux-ci auront certainement des effets bénéfiques pour votre corps. En effet, à force de répétition, ces exercices physiques pourraient soulager les douleurs chroniques. L’inactivité physique est à éviter car elle a pour conséquence une baisse des capacités, entraînant des effets délétères sur la qualité des vie des aînés.
L’activité physique permet aux personnes en situation de handicap d’éviter de développer des maladies associées à une très grande sédentarité, ainsi que l’isolement social, qui dégrade la qualité de vie.
D’après le Professeur De Potter, pionnier des APA en Europe, l’ activité physique adaptée se définit comme « tout mouvement, activité physique et sport, essentiellement basé sur les aptitudes et les motivations des personnes ayant des besoins spécifiques qui les empêchent de pratiquer dans des conditions ordinaires ».
Pratiquer une activité physique lorsqu’on est en situation de handicap, c’est possible, et même vivement encouragé ! L’adaptation de ces activités au niveau de la réglementation, de la fréquence, de l’intensité ainsi que du type de handicaps permet à chacun d’avoir le choix parmi une panoplie d’activités sportives de loisir adaptées.
*APA : Activités physiques adaptées
L’impact bénéfique de la pratique d’une activité physique adaptée chez les personnes en situation de handicap se résume en 3 points essentiels :
Sur le plan physique :
Sur le plan cognitif :
Sur le plan social :
Il est recommandé à toute personne en situation de handicap de pratiquer une activité physique. Le choix de l’activité doit s’appuyer principalement sur les préférences de la personne ainsi que sur les possibilités pratiques. Il est aussi important de tenir compte du handicap et des possibles pathologies associées.
Les sports adaptés sont multiples et se déclinent selon le type de handicap : moteur, mental, sensoriel… Ils nécessitent dans certains cas l'utilisation d'un matériel spécifique. Presque toutes les disciplines sportives existent en version adaptée : tennis, cyclodanse, boccia (sport apparenté à la pétanque), basket, ski, rugby, torball (sport de ballon pratiqué par les déficients visuels), natation, voile…
Pour les personnes utilisant un fauteuil roulant, il est particulièrement recommandé de pratiquer des activités physiques qui développent les membres supérieurs et le tronc afin de mieux gérer les déplacements et les transferts.
Les recommandations classiques de 30 minutes d’activité par jour restent bien sûr valables pour les personnes handicapées, à adapter selon les capacités et besoins de chacun. Les activités physiques qui travaillent le renforcement musculaire, l’équilibre et l’assouplissement sont particulièrement intéressantes.
Au quotidien, il est conseillé de bouger aussi souvent que possible, si nécessaire en étant accompagné ou via une aide technique (canne, fauteuil…), mais aussi de limiter autant que faire se peut les moments de sédentarité.
Altéo est né d’une initiative de la Mutualité chrétienne afin de rassembler les personnes malades, handicapées et valides sous un même mouvement pour favoriser l’inclusion sociale. Il se déploie sur à Bruxelles et dans toute la Wallonie afin que chacun puisse trouver des activités au plus près de chez lui.
Altéo fait partie de la Fédération Multisports Adaptés (Féma) qui est la fédération sportive belge francophone de loisirs pour les personnes présentant un handicap. L’objectif de la Féma est de proposer des disciplines sportives adaptées et accessibles à tous les types de handicap.
A travers ses cercles sportifs, Altéo propose une panoplie d’activités physiques adaptées à chaque type de handicap. En parallèle de ces activités sportives régulières, Altéo organise également des journées spécifiques à destination du public en situation de handicap mais aussi en vue de sensibiliser plus largement. C’est le cas des journées “Hé Changeons-nous" qui visent à rassembler des sportifs et des étudiants. L’offre est riche et diversifiée pour que chaque sportif puisse trouver la discipline qui répond le mieux à ses besoins.