A côté des moyens contraceptifs classiques, il existe différentes méthodes dites « naturelles ». Elles ne sont pas considérées comme des méthodes contraceptives fiables. Elles cherchent avant tout à éviter les situations pouvant entraîner une fécondation et une grossesse.
Pour avoir une certaine efficacité, ces méthodes, qui reposent sur une observation attentive du cycle menstruel, doivent être mises en œuvre avec une discipline rigoureuse (renoncer aux relations sexuelles pendant plusieurs jours lors de chaque cycle).
Avec ces méthodes, on tente de calculer ou d'identifier le moment de l'ovulation. Le but est de déterminer dans le cycle de la femme la période « à risque » pendant laquelle celle-ci est fécondable ; ensuite on renonce à faire l'amour pendant la période ainsi déterminée pour éviter une grossesse. Cette période précède aussi le moment de l'ovulation, car les spermatozoïdes restent actifs pendant ± 5 jours après un rapport sexuel.
La plus connue est la mesure de la courbe de température (méthode Ogino) ; l'examen de la glaire cervicale (mucus qui tapisse le col de l'utérus) complète parfois le relevé de température.
Même si on fait preuve de beaucoup de rigueur, la fiabilité de ces méthodes reste faible, car il est souvent difficile de déterminer avec précision la période fertile et d'interpréter correctement les résultats des observations. C'est pourquoi nous ne les développerons pas ici.
Une autre méthode, le coït interrompu, consiste à se retirer du vagin avant l’éjaculation. Cette méthode est très peu fiable car des spermatozoïdes peuvent être déjà présents dans les fluides pré-éjaculation.
Attention, ni les méthodes dites « naturelles » ni les méthodes de stérilisation ne protègent des MST.