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Travail étudiant : à savoir avant de jober

Contrat de travail, salaire, limites d'heure... Les jeunes CSC livrent infos utiles et conseils aux élèves et étudiants qui souhaitent jober. 

Publié le: 20 mai 2025

Mis à jour le: 20 mai 2025

Par: JD

3 min

Une étudiante dresse une table de restaurant

Photo: © AdobeStock//Peser son choix est important pour ne pas mettre en péril son projet de formation et de profession.

Pour travailler sous contrat étudiant, 2 conditions : 
• Avoir minimum 15 ans (NB : la suppression de la condition d'avoir suivi 2 années d’enseignement secondaire devrait être officielle cet été).
• Être inscrit dans une école secondaire (min. 17h de cours par semaine) ou supérieure (min. 27 crédits par an).
Bien peser son choix est important pour ne pas mettre en péril ses études ni son projet de formation et de profession. 

Le contrat de travail

Signer un contrat "d’occupation étudiant" est indispensable avant de commencer un job. Légalement, la durée maximale est de 12 mois. En pratique, il s’agit souvent de contrats de (très) courte durée.

Pendant la période d'essai (3 premiers jours), chacun peut mettre fin au contrat, sans préavis ni indemnité. Au-delà, l’employeur peut rompre le contrat, avec un préavis réduit à 3 ou 7 jours selon la durée du contrat (jusqu'à un mois, ou plus d'un mois). En cas de maladie de plus de 7 jours, il peut aussi mettre fin au contrat, moyennant un préavis et des indemnités. 
Attention : Certaines offres d'emploi (via les plateformes collaboratives notamment) ne proposent pas un contrat étudiant, mais un statut d'indépendant, moins avantageux. 

Le salaire et les droits sociaux

Le contrat étudiant se distingue du contrat classique par des cotisations sociales (patronales et personnelles) réduites : 8,13 % du salaire au lieu de 38,07 %. Ce type de contrat est à double tranchant : l'étudiant est engagé plus facilement car il coûte moins cher. Le salaire "poche" est aussi attractif du fait qu'il n'y a pas de précompte professionnel prélevé (et souvent pas d’impôts à payer). Mais le job étudiant n'ouvre aucun droit aux congés payés ni au chômage. Et aucune rémunération n'est prise en compte pour la pension.

En théorie, le contrat étudiant ouvre le droit au salaire garanti en cas de maladie, au paiement des jours fériés survenant dans une certaine période après la fin du contrat et, parfois, à certains avantages sectoriels (primes, chèques repas). Mais bien souvent, la durée de chaque contrat ne permet pas d’acquérir l’ancienneté nécessaire pour en bénéficier.  

Les limitations à respecter 

4 règles d'or :

• Ne pas dépasser 650 heures sous contrat étudiant en 2025. Chacun peut suivre son compteur sur studentatwork.be.  
• Maintenir le droit aux allocations familiales. Entre 18 et 25 ans, l'octroi des allocations familiales se fait sous conditions. Chaque entité fédérée a ses propres réglementations sur le travail autorisé. 
• Rester fiscalement à charge de ses parents. Si l'étudiant jobiste perçoit des revenus supérieurs à un certain montant, ses parents devront payer davantage d'impôts.
• Payer ou être exonéré d'impôts. Le fisc détermine la limite de revenus en-dessous de laquelle il n'y a pas d'impôts à payer.