Les grandes étapes du développement psychomoteur et l’âge auquel il y parvient varient d’un enfant à l’autre. Laissons-lui le temps de grandir à son rythme …
À la naissance, tous les sens du bébé sont en éveil : il réagit aux sons et peut suivre la lumière des yeux. Les contacts par le toucher (peau à peau) sont sources de stimulation, d’apaisement et de bien-être.
Ses mouvements sont encore aléatoires, ce ne sont que des extensions et des flexions des bras et des jambes. Il n’est pas encore en mesure de soulever la tête et de la tenir droite.
Peu à peu, il va maîtriser ses bras, ses mains, ses doigts, les muscles de son visage, sa tête qu’il apprend à faire tourner et à soulever en appui sur ses avant-bras, puis ses jambes et ses pieds pour apprendre à se déplacer.
L’âge auquel il franchit les différents stades du développement psychomoteur varie d’un enfant à l’autre.
Au-delà de ces quelques repères, chaque enfant est unique, avec son propre vécu, ses facteurs héréditaires, son propre rythme. Avant de vous inquiéter d’un éventuel retard, demandez l’avis de votre médecin.
Votre enfant a besoin d’être encouragé et félicité, de partager des moments de jeu avec vous. Cela participe à son bon développement psychomoteur. Cela l’aide à comprendre son environnement, à gérer ses peurs ou ses émotions, à apprendre à vivre avec les autres.
Mais trop de stimulations peut aussi engendrer de la fatigue. Observez les réactions de votre enfant, laissez-le évoluer à son propre rythme.
Vous observerez peut-être un « ralentissement » à certains stades de son évolution. Par exemple, un enfant a besoin de mobiliser beaucoup de concentration et d’énergie pour apprendre à marcher, il a peut-être moins de disponibilités pour le langage à ce moment-là. Une fois qu’il sera à l’aise avec la marche, il sera plus disponible pour poursuivre d’autres apprentissages.
Depuis sa naissance, Bébé ne cesse de faire des progrès. Depuis quelques temps, il se met de plus en plus souvent debout, et voilà que d’un petit pas à l’autre, il commence timidement à marcher. Comment l’accompagner dans son apprentissage de la marche sans le brusquer ?
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, un enfant n’a pas besoin d’un adulte pour apprendre à marcher. C’est à force de s’exercer de façon autonome qu’il sera capable de se déplacer comme un grand. Le rôle des parents est de lui accorder une liberté suffisante pour expérimenter à son rythme chaque étape de son apprentissage.
Au fil des mois, Bébé sollicitera progressivement ses membres pour développer sa motricité. Il sera d’abord capable de contrôler les mouvements de sa tête puis de s’asseoir sans soutien. Il se déplacera ensuite sur le ventre, après cela à 4 pattes avant de pouvoir tenir debout quelques secondes. En multipliant ses efforts, il finira par marcher.
Se retourner, ramper, marcher à 4 pattes, s’accrocher, s’appuyer, tituber, se relever… sont autant d’étapes du processus d’acquisition de la marche et de développement de la coordination. Mais si votre enfant « zappe » l’une d’elle, ne vous inquiétez pas, cela ne l’empêchera pas de passer à la suivante, à son propre rythme !
Plus un enfant s’entraînera par petits coups, plus il sera capable de tenir en équilibre, d’évaluer les distances, de contourner les obstacles et de trouver ses points de repère. L’important est de ne pas hâter ses premiers pas.
Laissez votre enfant avancer à son propre rythme. Ne vous inquiétez pas des périodes de régression, celles-ci font partie intégrante du processus d’apprentissage. Un enfant peut faire ses premiers pas entre 10 et 18 mois. Mais chaque enfant est différent et se développe à son rythme, certains marchent relativement tôt, d’autres parlent plus tôt… Respectez le rythme de votre enfant sans le comparer à d’autres.
Pour qu’un enfant prenne confiance et explore ses capacités, il est nécessaire de le laisser libre de ses mouvements.
Vous pouvez le stimuler dans le respect de son autonomie et de son rythme en veillant à :
À éviter absolument :
Longtemps présenté comme un accessoire indispensable à l’apprentissage de la marche, le trotteur est actuellement fort décrié. Mais pourquoi ?
D'abord, parce ce qu’il s’avère dangereux : le trotteur est responsable de nombreux accidents domestiques.
Ensuite, parce qu’il ne permet pas un apprentissage naturel de la marche :
Le trotteur doit donc être utilisé de manière occasionnelle pour le jeu et seulement lorsque l’enfant parvient à tenir en équilibre.
D'autres alternatives peuvent aider Bébé dans ses premiers pas comme un chariot, un pousseur ou tout autre objet sur lequel il puisse prendre appui et avancer.
Pour plus de conseils sur l’apprentissage de la marche de votre enfant, n’hésitez pas à consulter votre médecin traitant, votre pédiatre, ou la consultation ONE.
Parler à votre enfant favorise le développement du langage.
Bien avant sa naissance, votre bébé connait votre voix. Savez-vous qu’elle a un effet apaisant et met votre bébé en confiance ?
Vous pouvez aussi chanter : les bébés adorent les chansonnettes, les rimes. Ils apprécient les rythmes et les mélodies. Ils reconnaissent les sons. Ils développent ainsi peu à peu le langage.
Quand votre bébé est fatigué ou pleure, chantez-lui une comptine pour l’apaiser.
Votre enfant prononcera ses premiers mots vers l’âge de 10-12 mois.
Mais la communication s’installe bien avant cela : par les regards, par les pleurs qui vous feront comprendre petit à petit qu’il a faim, chaud ou froid, qu’il est fatigué, qu’il s’ennuie, qu’il a besoin d’un câlin…
Profitez de toutes les occasions pour lui parler, lors du change, lors du bain, lors de la tétée ou du biberon… Nommez les objets que vous prenez, expliquez ce que vous faites, nommez ce que vous voyez.
Le développement du langage oral contribue au développement global de votre enfant : la psychomotricité, la sociabilité et le langage sont intimement liés, c’est par le biais des stimulations et en apprenant à se déplacer qu’il va découvrir ce qui l’entoure et s’y intéresser.
Un enfant n’est pas l’autre : il y a des tendances communes à tous les enfants, mais il peut aussi y avoir des écarts de plusieurs mois d’un enfant à l’autre, sans que cela soit anormal ! Ne vous inquiétez pas trop vite et laissez le temps au temps.
Quelques repères (très théoriques) :
Bébé a déjà bien grandi depuis sa naissance. Au fil des semaines, il réagit à vos mots, vos sourires, vos caresses. Il met en mouvement ses petits membres et babille quelques sons. Fiers de ses prouesses et soucieux de son éveil, on le bouscule parfois dans son rythme d’apprentissage. On l’envahit de stimuli en tout genre pour favoriser son développement…
Malgré nos bonnes intentions de départ, trop stimuler Bébé s’avère en réalité contre-productif. Il ne sait pas encore filtrer l’abondance d’informations, et peut être submergé de messages sensoriels. Cela peut provoquer chez lui de la fatigue, du stress, de la peur, de l’irritabilité voire des troubles de l’attention et du sommeil.
Offrez à votre enfant un cadre rassurant sur le plan affectif et physique, et aidez-le à comprendre le monde qui l’entoure, en respectant ses rythmes de développement.
Les enfants découvrent, apprennent et progressent selon leur propre rythme.
Vous pouvez aider Bébé, être présent quand il en a besoin mais en lui garantissant l’autonomie nécessaire à son épanouissement. Ne lui fixez pas d’objectifs, il déploiera de lui-même ses capacités et définira ses propres limites. Les jeunes enfants sont particulièrement sensibles à leur environnement. Plus celui-ci sera chargé d’informations (objets, sons, images) plus ils seront excités et ils ne pourront pas traiter tous les messages sensoriels.
Veillez à placer graduellement des objets dans la chambre de Bébé. Un jouet simple sur lequel il pourra se concentrer suffira dans un premier temps et petit à petit, vous pourrez intégrer à ses activités d’autres jeux éducatifs adaptés. Quant aux écrans, ils sont à bannir jusqu’à ses 3 ans.
Regarder et sourire à votre enfant, le féliciter, lui parler, jouer avec lui… participent à son bien-être et à une croissance harmonieuse. Un enfant avec lequel on interagit positivement développera une bonne estime de soi, une gestion intelligente de ses émotions et des relations équilibrées avec les autres.
Le contact peau à peau est la meilleure façon de stimuler un bébé. Par le toucher, le cerveau de Bébé secrète deux hormones : l’hormone du bien-être (ocytocine) et l’hormone de croissance. Son sentiment de sécurité et d’attachement augmente, ce qui l’apaise et le stimule dans son apprentissage.
Ne sous-estimez pas le pouvoir des câlins, des bisous et des caresses. Vous pouvez également le masser régulièrement.
Durant ces premiers mois, un bébé a surtout besoin de tranquillité. Le stimuler de temps en temps est favorable à son éveil mais il aura besoin de moments de pause. Instaurer un rituel de retour au calme sera donc bénéfique pour Bébé.
Chaque enfant devient propre à son rythme. Il y a pourtant une forte pression sur les parents à commencer l’apprentissage de la propreté le plus tôt possible, pour l’entrée en maternelle par exemple.
Comment apprendre la propreté à votre enfant sans le bousculer ?
Un enfant est propre quand il peut retenir volontairement son urine, et quand il arrive à contrôler sa vessie pour faire pipi au moment et à l’endroit convenus.
Le plus souvent, un enfant devient d’abord propre durant la journée, quand son muscle sphinctérien, qui contrôle la fonction urinaire, est mûr. Ceci se fait naturellement, cela ne s’apprend pas.
Mais le développement psychologique de l’enfant et l’éducation donnée par ses parents ont bien un rôle à jouer.
Cet apprentissage doit se faire en douceur et selon le rythme et la motivation de l’enfant.
Quand il le demande, ou en manifeste le besoin, en se trémoussant par exemple. Il ne faut pas le forcer ni insister.
La meilleure façon d’éveiller l’intérêt de l’enfant est de placer un petit pot à côté du grand, et de lui proposer de vous y accompagner. Répondez sans fausse pudeur à ses questions sur ses besoins et les vôtres.
Si ça ne l’intéresse pas, attendez un mois pour l’essai suivant. Il finira bien par vous imiter.
Apprenez-lui à aller aux toilettes calmement, décontracté. Une évacuation normale n’est possible que par le relâchement du sphincter et du muscle du bas du bassin, suivi de la contraction du muscle de la vessie.
Il ne faut jamais demander à un enfant de ‘pousser’ pour faire pipi. Quand il fait des efforts, il fait intervenir d’autres muscles (abdominaux) pour évacuer l’urine, dont ce n’est pas le rôle normal.
Observez les signes que votre enfant a besoin de se soulager. Instaurez des rites en lui demandant de s’assoir sur le pot à quelques moments propices de la journée.
Les enfants deviennent en général propres en journée vers 2 ans et demi (mais pour certains cela ne sera tout à fait le cas qu’à 5 ou 6 ans). Il arrive souvent qu’ils remouillent leur culotte lors de l’entrée en maternelle. Discutez-en avec la gardienne ou l’institutrice.
Pour qu’un enfant n’ait plus besoin de lange la nuit, il faut attendre que sa vessie soit suffisamment grande pour contenir la quantité d’urine produite en une nuit. C’est généralement le cas entre 2 et 5 ans.
Le lange de nuit peut être abandonné s’il est sec le matin 3 jours sur 7 (4 ou 5 jours sur 7 chez les enfants plus jeunes).
S’il y a trop d’accidents, inutile de persévérer. On lui remet tranquillement un lange et on patiente quelques mois.
C’est encore une question de maturation neurologique. Un enfant acquiert la maîtrise du sphincter anal généralement au cours de sa deuxième année. Il a alors la possibilité de devenir propre, s’il le décide lui-même. Inutile de le forcer…
La reprise du travail est vécue comme un déchirement par certaines mamans ; pour d'autres, quitter le tête-à-tête avec bébé et retrouver l'environnement social et professionnel est un changement bénéfique ou même un soulagement. Les papas peuvent ressentir les mêmes sentiments après un congé de paternité ou un congé parental auprès de leur enfant. Ce conflit intérieur, cette ambivalence s'apaisent avec le temps.
Pour préparer au mieux la séparation avec votre enfant, informez la personne qui le gardera sur ses petites habitudes.
Les milieux d’accueil (crèches et maisons d'enfants) proposent des séances d’adaptation de l’enfant avant le grand jour, pour se familiariser au lieu et aux personnes, pour prendre ses repères. Si vous êtes détendue et en confiance, votre bébé se sentira sans doute mieux, plus en sécurité.
Vous souhaitez continuer l’allaitement tout en travaillant ? La législation autorise des pauses afin que les mamans puissent allaiter ou tirer leur lait pendant les heures de travail. Renseignez-vous auprès de votre employeur.
Si vous souhaitez arrêter l’allaitement, ne le faites pas du jour au lendemain. La sage-femme et la TMS de l’ONE peuvent vous accompagner dans cette étape délicate.
Et si votre bébé est malade ? La MC propose un service de garde d’enfants malades, assuré par des professionnels de l’enfance et des soins à domicile.
À la fin de votre congé de maternité, vous avez le choix de faire garder votre enfant par un de ses grands-parents ou un autre membre de votre famille, ou en collectivité dans un milieu d’accueil agréé par l’ONE (crèche, maison d’enfants ou accueillante).
Quel que soit le mode de garde, prenez le temps de familiariser votre enfant avec le lieu, les personnes qui vont le garder, le contact avec d’autres enfants, afin de mieux vivre la séparation, pour lui comme pour vous.
Contactez la crèche ou l’accueillante quelques semaines avant votre reprise du travail, afin de fixer les moments de cette familiarisation : d’abord ½ heure ou une heure pour visiter le lieu ensemble, rencontrer les membres de l’équipe et poser toutes vos questions. Quelques jours plus tard, vous le laisserez progressivement seul pendant une heure, puis 3 heures, puis une matinée avec le repas, enfin toute une journée…
L’important est d’instaurer un climat de confiance entre le milieu d’accueil et vous. L’enfant pourra ainsi s’épanouir, découvrir et se sentir bien avec les autres.
C’est vers l’âge de 8 mois que votre bébé prendra conscience que vous et lui êtes deux personnes différentes, jusque-là vous formiez un tout. Ce n’est donc pas le moment idéal pour une première séparation…
« À la crèche, nous avons un carnet de communication. Quand je reprends mon bébé, je suis impatiente de lire ce que la puéricultrice y a noté. Et le matin, c'est mon mari qui inscrit ses faits et gestes, quand il s'est réveillé et combien il a bu, s'il a un petit rhume ou les fesses rouges. C'est précieux ce lien entre la crèche et la maison, entre elle et nous. »
« Souvent, quand je reprends mon bébé chez l’accueillante le soir, il pleure en me voyant. Pourtant, elle me dit à chaque fois qu'il a passé une bonne journée, que tout se passe bien. Pas facile à comprendre. »
En général, la première dent de lait pointe vers l’âge de 6 mois. Mais cela se passe parfois un plus tôt ou un peu plus tard.
Dans tous les cas, vous pourrez observer les signes que « ça se prépare » !
Contrairement aux croyances populaires, les fesses rouges, le nez qui coule, la température qui monte ou la diarrhée… ne sont pas liés à la poussée dentaire.
Il n’y a pas grand-chose à faire, sinon soulager son inconfort.
Massez doucement ses gencives avec votre doigt, avec un tissu imbibé d’eau froide, ou avec une petite brosse à dents pour bébé aux poils souples.
Vous pouvez aussi lui donner un anneau de dentition en caoutchouc, éventuellement refroidit (mais pas passé au congélateur !). Évitez les anneaux en plastique ou ceux qui contiennent un liquide. Et n’attachez jamais l’anneau avec un cordon autour du cou de Bébé !
Ne lui donnez pas d’aliment dur à mordiller avant l’âge de 2 ans.
Enfin, évitez les gels qui soulagent la douleur, les produits qu’ils contiennent peuvent être nocifs pour votre bébé. En outre, ils agissent en surface de la gencive et peuvent empêcher votre bébé d’avaler sa salive normalement.
L’âge d’apparition des dents de lait peut varier d’un enfant à l’autre. A partir de 6 mois, les premières dents peuvent déjà apparaître !
Même si votre bébé n’a encore que quelques dents dans la bouche, il est déjà très important de les brosser. Choisissez une brosse à dents adaptée à son âge, mais n’utilisez aucun dentifrice à ce stade !
Et pensez à aller avec lui chez le dentiste dès 2 ans et demi ou 3 ans. Celui-ci vérifiera si les dents de lait poussent correctement.
Plus d’infos dans notre dossier Santé dentaire.
Les chutes sont la cause d’accidents domestiques fréquents chez les tout jeunes enfants.
Les accidents provoqués par les brûlures sont les plus fréquents et les plus graves chez les enfants de deux à quatre ans.
Lorsque l’enfant a 2-3 ans, sa curiosité est une de ses sources d’apprentissage. Adaptez votre maison à ses compétences.
Selon son âge, présentez-lui les dangers potentiels qui l’entourent et expliquez-les lui. Il pourra ainsi reconnaître d’autres situations dangereuses et les éviter.
Un siège auto conforme aux normes légales et adapté à l’âge, au poids et à la taille de votre enfant est essentiel pour les voyages en voiture.
L’utilisation d’un couffin en voiture est déconseillée. Cela offre moins de protection au bébé qu’un siège placé dos à la route.
Si vous placez quand même votre bébé dans un couffin (et s’il a moins de 10 kg), choisissez un modèle qui présente un label d’homologation pour les transports en voiture et placez-le de façon à ce que la tête de votre bébé soit dirigée vers l’intérieur de la voiture.
Tous les systèmes de sécurité pour les enfants vendus en Belgique doivent être homologués selon les normes européennes et disposent d’un label.
Ce siège peut être utilisé pour un enfant de maximum 13 kg, ou jusqu’à ce que sa tête passe au-dessus du bord du siège.
En principe, un siège pour bébé peut être placé aussi bien à l’avant qu’à l’arrière. Ne le placez à l’avant que si l’airbag avant peut être désactivé. Sinon cela peut être dangereux pour votre bébé en cas de choc.
Placez toujours le siège dos au sens de la route (au minimum jusqu’à l’âge de 15 mois). En cas de choc frontal, l’impact sera ainsi réparti sur tout le dos et les conséquences sur le bébé seront moins importantes.
Si le bébé est placé dans le sens de la route, comme le conducteur et les autres passagers, sa tête sera violemment entrainée vers l’avant par le choc, avec risques de dommages graves au niveau de ses vertèbres cervicales.
Lisez et conservez la notice d’utilisation pour une fixation correcte du siège.
Attachez le siège avec une ceinture à trois points bien tendue (ne pas laisser de mou et vérifier qu’elle ne soit pas tordue). Si vous le placez sur une base Isofix, veillez à ce qu’elle soit bien fixée (vous devez entendre un « clic »).
Dans le siège, veillez à bien fermer la sangle (en Y, 2 sur les épaules, 1 entre les jambes) et à ce qu’elle ne soit pas tournée. Serrez-la correctement, avec au maximum 1 centimètre d’espace (1 doigt) entre la ceinture et le corps de votre bébé. Vérifiez qu’elle passe bien sur ses épaules. Une ceinture de sécurité est bien fermée lorsque vous avez entendu un ‘clic’.
Contrôlez la fermeture des ceintures de sécurité lors de chaque voyage et adaptez-les au volume des vêtements. Si un gros anorak en hiver empêche de fermer correctement la ceinture, pensez à chauffer la voiture avant le démarrage, pour pouvoir le lui retirer.
Se déplacer à vélo avec bébé est possible, moyennant quelques règles de sécurité.
Avant 3 mois, votre bébé ne contrôle pas les muscles de son cou. Les chocs peuvent être dangereux.
Il existe des systèmes de remorques et de petites sièges adaptés aux bébés entre 3 et 9 mois, puis des sièges à placer sur le porte-bagage lorsque l’enfant peut tenir assis.
Adaptez toujours votre conduite. Mettez-lui un casque dès que possible.
Renseignez-vous auprès d’un vendeur spécialisé qui pourra vous conseiller.
Vers 9 mois, bébé commence à exprimer ses émotions physiquement. Si les bisous et les câlins nous font plaisir, il peut arriver que lorsqu’il est submergé par ses émotions, ou la fatigue, il l’exprime par des gestes un peu plus violents tel que frapper, mordre ou encore se jeter par terre. Ces réactions sont tout à fait normales. Mais comment réagir ? 5 conseils et astuces pour l’aider à gérer ses émotions.
Cela peut paraître évident, mais le mordre ou le frapper en retour n’est pas une solution adéquate. Cela risque même d’empirer la situation. Il faut comprendre que son geste vient d’un trop plein d’émotions, de frustrations ou de fatigue qu’il n’arrive pas à contenir. Restez calme. Stoppez la spirale d’émotions en prenant un ton ferme, mais serein. Prenez-le dans les bras. Calmez-le. Changez-lui les idées. Vous aidez ainsi votre enfant à canaliser ses émotions intenses.
À cet âge, les enfants sont en phase exploratoire et vous testent à tous les niveaux. N’hésitez pas à poser des limites et à discipliner votre enfant car c’est utile pour son développement. Expliquez-lui que son geste ou son comportement n’est pas correct, qu’il peut faire mal, blesser. Même s’il ne parle pas encore tout à fait, il est capable de vous comprendre. Posez vos limites avec amour pour qu’il comprenne que c’est pour son bien et que le but n’est pas de s’opposer à lui. Soyez constant et répétez vos explications autant de fois que nécessaire jusqu’à ce que son comportement change.
Si votre enfant est particulièrement sensible à l’énergie qui l’entoure, veillez à ce que son environnement, ainsi que le vôtre, soit le plus serein possible. Un bébé épuisé, nerveux ou qui ne dort pas bien aura tendance à être plus agité et plus agressif. Soyez serein également. Si vous êtes stressé ou pressé, il le ressentira.
Bébé est plein développement cognitif et il peut arriver que l’ennui, le manque d’activités stimulantes ou d’attention des parents provoquent chez lui le besoin de se faire remarquer. Veillez à passer du temps avec lui et à faire des promenades, des jeux stimulants qui le garderont actifs et lui apprendront à gérer ses émotions. Evitez de rester « scotché » à votre smartphone et consacrez-lui toute votre attention lorsque vous passez du temps ensemble.
Ne vous attardez pas toujours sur le mauvais comportement de votre enfant et ne soyez pas constamment sur son dos, bébé risquerait de le prendre pour un jeu. Lorsque vous le reprenez, ignorez-le pendant quelques secondes ou passez rapidement à autre chose. Pensez aussi à valoriser ses bons comportements, de manière à les renforcer. Dites-lui qu’il a bien agi, félicitez-le.
Votre enfant est sur le point de souffler sa première bougie ? Comment fêter cet événement spécial de manière festive et adaptée ? Quelques astuces pour que son premier anniversaire soit un succès !
Le premier anniversaire de votre chérubin est une étape importante. Les parents ont souvent envie de marquer le coup et c’est une excellente idée ! Gardez juste en tête que votre enfant se sentira plus à l’aise en petit comité, entouré de sa famille proche, de quelques bons amis et de toute votre attention. Ne vous sentez donc pas obligés d’en faire trop !
A ce stade, le thème et la décoration n’intéressent pas encore vraiment votre enfant. Privilégiez une décoration colorée (ballons, banderoles...) en faisant bon usage du thème des animaux de la ferme ou de la savane qui plaisent toujours aux plus petits. Par ailleurs, n’oubliez pas de laisser au placard les objets fragiles et la décoration qui ne serait pas adaptée aux enfants en bas âge.
En plus du menu pour vos convives, prévoyez des aliments variés en goût, textures et couleurs (fruits en petits morceaux, yahourts, petits biscuits, bâtonnets de pain...), pour votre petit bout. Pour le fameux gâteau d’anniversaire, vous trouverez d’innombrables tutoriels en ligne si vous voulez le confectionner vous-mêmes. Sinon, passez faire un tour chez le pâtissier de votre quartier, il en aura sûrement pour tous les goûts.
Du haut de son un an, votre bébé apprécie les jouets qui font de la musique, de la lumière, s’emboitent et s’empilent. Vous ne pouvez pas vous tromper non plus en offrant un livre ou quelques jouets pour le bain. Enfin, vous pouvez choisir un cadeau qui durera dans le temps comme un cheval à bascule ou une balançoire. N’oubliez pas que le seconde main peut être une très bonne alternative, surtout pour les jouets qui ne semblent à priori pas être dans votre budget !
Plutôt que de prévoir une série de jeux et d’activités, optez plutôt pour une ambiance relax. Votre tout-petit sera heureux de pouvoir jouer avec ses jeux de prédilection et chanter ses comptines préférées. Afin d’avoir des souvenirs de ce moment unique, n’oubliez pas d’immortaliser la fête d’anniversaire en prenant quelques clichés de votre enfant entouré de ses invités !
Ça y est, la famille s’agrandit ! Vous attendez votre deuxième enfant et il est temps d’annoncer à votre aîné qu’il va avoir un petit frère ou une petite sœur. Entre rejet, régression ou totale acceptation, vous pouvez vous attendre à tout type de réactions. Voici 5 conseils pour préparer votre enfant à la venue d’un autre bébé.
Cela dépend de l’âge et du caractère de votre enfant mais prenez le temps de l’annoncer de manière officielle. Cela peut vous sembler anodin, surtout si votre enfant est très jeune, mais c’est un moment important pour répondre à ses questions, le rassurer, créer une première relation avec le bébé à venir. L’annonce peut être faite de façon ludique, adaptée à l’âge de votre aîné, avec la lecture d’un livre par exemple. Pour révéler le sexe, il existe aussi plusieurs idées sympas comme un gâteau au cœur bleu ou rose ou un ballon rempli de confettis…
Il est parfois difficile pour les jeunes enfants de comprendre que le bébé à venir est dans le ventre de maman, qu’il y vit et y grandit. Rendez l’existence du bébé plus concrète en lui montrant une échographie, ou en lisant des livres qui traitent de la question. Donnez-lui également un repère temporel quant à son arrivée (Noël, son anniversaire, les vacances...). Impliquez-le dans la grossesse, la recherche du prénom, la préparation de la chambre, laissez-le choisir un vêtement, laissez-le vous toucher le ventre ou parler au bébé. Enfin, n’hésitez pas à lui montrer par des photos ou vidéos que lui aussi a été un bébé et qu’il est également passé par là.
Malgré toutes les précautions et méthodes que vous pourrez appliquer pour préparer votre aîné à la venue d’un autre bébé, il se peut qu’il ait des difficultés à accepter ce changement, et c’est naturel. Dans ce cas, ne brusquez rien, il est important de respecter ses émotions, de lui laisser le temps de faire son « deuil » d’enfant unique. Prenez du temps avec lui, répondez à ses questions et rassurez-le.
Continuez autant que possible à passer des moments privilégiés avec votre aîné après l’arrivée du petit frère ou de la petite sœur. Il est important qu’il comprenne que même si vous avez deux enfants, et que le petit requiert beaucoup d’attention, vous êtes toujours là pour lui aussi.
L’arrivée d’un nouveau membre dans la famille, malgré les questions et angoisses qui peuvent en découler, reste une super nouvelle. Gardez une attitude positive et ne projetez pas vos craintes ou angoisses par rapport aux changements à venir. Cela pourrait créer un sentiment d’insécurité pour votre aîné.