Inclusion

Le braille, outil d'inclusion en danger

Le braille, reconnu patrimoine immatériel par la FWB, reste essentiel pour l’autonomie et l’inclusion des personnes déficientes visuelles.

Publié le: 02 juin 2025

Mis à jour le: 02 juin 2025

Par: Barbara Delbrouck

1 min

une enfant lit un livre en braille

Photo: ©AdobeStock

L’apprentissage et l’usage du braille viennent d’être reconnus comme patrimoine culturel immatériel par la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). Ce geste symbolique vise aussi à alerter sur le recul de sa pratique et de son enseignement. En cause : l'amélioration constante des dispositifs audio (synthèses vocales, livres sonores, assistants numériques) qui favorisent une lecture auditive, nécessitant moins d'efforts.

Ce système de lecture et d’écriture tactile reste pourtant irremplaçable pour les personnes aveugles ou malvoyantes, rappelle la FWB. Il permet un accès direct, autonome et complet à l’écrit (orthographe, ponctuation, formules mathématiques, partitions musicales…), dans toute sa richesse et sans intermédiaire. L’écrit aide aussi à structurer la pensée et à mieux mémoriser.

La FWB souligne le rôle du braille dans l’émancipation des personnes déficientes visuelles, dont une sur deux est sans emploi. Parmi celles qui travaillent, 75 % le maîtrisent. À l’occasion du bicentenaire de sa création, des actions de sensibilisation rappelleront l’importance de son apprentissage dès l’enfance.  Le braille reste un levier puissant d’autonomie, de savoir et d’inclusion sociale.