La prescription pour un traitement de kinésithérapie

Une prescription médicale est obligatoire pour pouvoir effectuer un traitement de kinésithérapuie et attester des prestations remboursables. La prescription est établie par un médecin ou un dentiste.

Contenu de la prescription

Données obligatoires

  • les nom et prénom du patient
  • les nom, prénom et numéro INAMI du prescripteur
  • la date de la prescription
  • la signature du prescripteur
  • le nombre maximum de séances que le prescripteur estime nécessaire
  • le diagnostic et/ou les éléments de diagnostic de l’affection à traiter
  • la localisation anatomique des lésions lorsque le diagnostic ne la précise pas
  • la date de début du traitement, si celle-ci diffère de la date de prescription

Autres données à mentionner le cas échéant :

  • la motivation d’une deuxième séance le même jour
  • le numéro de nomenclature et la date de l’intervention chirurgicale pour les situations pathologiques F-aiguës liées à des affections post-traumatiques ou post-opératoires
  • la demande d’un rapport écrit
  • la nécessité d'effectuer la séance de kinésithérapie durant une hospitalisation de jour
  • la nécessité d’effectuer les séances spécifiques de 45 ou de 60 minutes en pathologie lourde

Conception et fréquence du traitement

S’il n’y a pas de précision spécifique du prescripteur, c’est à votre initiative, et sous votre responsabilité, que sont déterminées la conception et fréquence du traitement.

Durée de validité d’une prescription

Un traitement (première séance) doit débuter dans les deux mois à partir de la date de la prescription.

Ce n’est que sous cette condition que l'intervention de l'assurance pourra être accordée et ce, même si le prescripteur prescrit une date de début spécifique pour le traitement.

Pièces jointes à l’attestation de soins

La prescription originale doit toujours accompagner l’attestation de soins pour les prestations ambulatoires.

Si les prestations d’un traitement sont réparties sur plusieurs attestations, il faut alors mentionner, lors de la rédaction des attestations suivantes, avec quelle attestation la prescription originale a été jointe.