Au bénéficiaire atteint de dysphasie, c’est-à-dire des troubles sévères du langage réceptif et/ou expressif, persistant après le cinquième anniversaire et qui interfèrent gravement avec la communication sociale et/ou les activités quotidiennes faisant appel au langage oral, en l’absence d'un trouble envahissant du développement, un trouble auditif (perte auditive moyenne ne dépassant pas, à la meilleure oreille, 40 dB HL), un trouble d’intelligence (QI de performance ou non-verbal ou QD (quotient développemental) de 86 ou plus, mesuré par un test individuel), une carence de l’environnement qui peut expliquer la dysphasie.
Ce trouble doit être démontré par des tests normés, effectués individuellement, dont le score doit être inférieur ou égal à deux écarts-types en-dessous de la moyenne dans au moins un versant (expressif ou réceptif) pour trois domaines minimum (phonologie [y compris métaphonologie], lexique/sémantique, morphologie, syntaxe). Ces tests doivent figurer dans une liste de tests approuvée par la Commission de conventions avec les logopèdes.
Pour qu’une demande de prise en charge dans la catégorie f soit complète, il faut retrouver les éléments suivants :
Formulaire de demande daté et signé par le patient ou son représentant légal
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Prescription de bilan logopédique :
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Bilan logopédique :
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Prescription de traitement :
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Les types de séances suivants sont autorisés :
Un maximum de 384 séances de traitement individuelles d’au moins 30 minutes, réparties sur une période totale continue de 2 ans.
Par année de prolongation ultérieure (jusque 17 ans révolus), un maximum de 96 séances de traitement individuelles de 30 minutes peut être octroyé.
Une séance de traitement individuelle d’au moins 60 minutes équivaut à 2 séances de traitement individuelles d'au moins 30 minutes.
Le nombre maximum de séances de traitement individuelles d'au moins 30 minutes mentionné ci-dessus doit être diminué du nombre de séances de bilan initial attestées (prestation 701013 – 701083).
La séance de bilan d’évolution n’est quant à elle pas prise en compte dans le calcul du nombre maximum de séances.
Le nombre maximum de séances de traitement individuelles doit être diminué du nombre de séances de guidance parentale attestées :
Les accords de prise en charge pour dysphasie se répartissent comme suit :
Les exclusions du §3 de la nomenclature restent valables. Cependant, nous attirons votre attention sur les points spécifiques suivants, pour lesquels il n’y a pas d’intervention de l’assurance :