Certains articles ne sont remboursables par l’assurance maladie obligatoire que si le patient souffre de l’une des affections énumérées dans la nomenclature.
Il incombe à l’ophtalmologue de juger si l’une des indications visées dans la nomenclature est présente chez le patient. Il en conserve les preuves dans son dossier médical en vue d’éventuels contrôles.
La pathologie n’est plus mentionnée par l’ophtalmologue sur la prescription. Il coche uniquement « oui » ou « non » en regard de « indication médicale ».
L’ophtalmologue peut prescrire des verres de lunettes multifocaux en indiquant « bifocal », « progressif », « trifocal » ou « non spécifié ».
Oui, toutes les zones sur une prescription qui se rapportent à un produit prescrit doivent être complétées (par exemple : filtre de Ryser doit être coché et la case « calibrage » doit être complétée).
Vous pouvez demander les éventuelles informations manquantes à l’ophtalmologue par e-mail.
Étant donné qu'une lentille de contact se porte sur l’œil et qu'un verre de lunettes se porte à une certaine distance (vertex = standard 12 mm), les dioptries à corriger sont différentes pour les 2 moyens de correction.
Comme certains ophtalmologues prescrivaient en réfraction verres de lunette, d’autres, en réfraction lentilles de contact, cela compliquait le contrôle - par les mutualités - pour l’application des règles de renouvellement.
C’est pourquoi l’ophtalmologue est à présent obligé de prescrire, pour les lentilles de contact, les valeurs de la réfraction verres de lunettes (en haut de la prescription).
En bas de la prescription, cette réfraction est convertie en réfraction lentilles de contact.
Cette conversion peut être opérée par l’ophtalmologue ou par vous-même. Celui qui le fait (l’adaptateur) :
Attention : les règles de la nomenclature sont appliquées sur base des valeurs de réfraction des verres lunettes.