Ne demandez pas à votre pharmacien un analgésique spécifique mais décrivez ce que vous ressentez. Sur base de ces informations, le pharmacien vous donnera les conseils utiles.
Si vous prenez un analgésique de votre propre initiative, optez toujours pour du paracétamol. C'est l'analgésique qui présente le moins d'effets secondaires. D'autres analgésiques sont également disponibles sans prescription mais ils comportent de plus gros risques. En particulier si vous les prenez conjointement avec d'autres médicaments. N'utilisez jamais un analgésique qui vous a été prescrit pour d'autres symptômes.
À souligner aussi que de nombreuses marques font beaucoup de publicité alors que les variantes « meilleur marché » ont exactement la même composition et le même effet. En faisant le bon choix, vous pouvez donc réaliser pas mal d'économie.
500 milligrammes de paracétamol ne suffisent parfois pas pour apaiser la douleur. Dans ce cas, il est conseillé de prendre directement 1 gramme. L'adulte ne peut dépasser la dose journalière maximale de 3 à 4 grammes.
Lisez toujours attentivement la notice et ne dépassez la dose en aucun cas sous peine d'entraîner de graves problèmes hépatiques. D'autre part, ne combinez pas plusieurs analgésiques de votre propre initiative. Chez l'enfant, veillez particulièrement à respecter le dosage. Il est également repris dans la notice.
En principe, on peut devenir dépendant à tout, mais un médicament comme le paracétamol n'a pas d'effet d'accoutumance en soi. En cas de céphalée, l'accoutumance est possible. Si vous prenez un analgésique par jour pendant trois mois ou plus, le médicament risque, en soi, de causer davantage de céphalée.
Si vous avez une céphalée pendant plus de quatre jours, demandez conseil à un médecin. Pour les migraines et d'autres formes précises de céphalée, il existe des analgésiques spécifiques. Ces médicaments doivent être pris uniquement sur prescription, en accord avec votre médecin.