AccueilMa situationIncapacité de travailReprise d'activité

Réadaptation professionnelle

La « réadaptation professionnelle » est un des moyens pour vous réinsérer socio-professionnellement après un accident ou une maladie. Vous pouvez entamer ce processus d'aide à la réinsertion à partir du moment où, de façon définitive, il apparaît que la reprise du travail ne sera plus possible dans votre métier habituel et les autres métiers qui vous étaient accessibles avant votre maladie ou votre accident.

La réadaptation professionnelle vous permet donc d’acquérir de nouvelles compétences professionnelles, compatibles avec votre état de santé, pour exercer un autre métier. Parfois, il s’agit aussi de compétences anciennes à réactualiser. Sachez que l’Inami (GLOSSAIRE) peut intervenir dans les frais liés à cette réadaptation.

Un projet mûrement réfléchi

Reprendre une formation en vue d’une réinsertion professionnelle doit être réfléchi. Il est important de savoir si ce que vous souhaitez entreprendre est conciliable avec votre état de santé et si cette formation vous donnera de réelles possibilités de réinsertion sur le marché du travail.

Après la formation, vient la période de réintégration de 6 mois. Au bout de cette période, soit vous avez retrouvé un travail grâce à vos nouvelles compétences, soit le médecin-conseil réévalue votre incapacité de travail en tenant compte des nouvelles qualifications acquises et de votre état de santé du moment.

Trois cas de figure peuvent se présenter :

  • le médecin-conseil met fin à la reconnaissance de votre incapacité de travail et en attendant de trouver un emploi, il faudra vous inscrire au chômage ;
  • votre état de santé ne permet de reprendre que partiellement une activité, et dans ce cas, votre incapacité se poursuivra avec une autorisation de reprise partielle ;
  • votre santé ne permet pas de reprise partielle même avec vos nouvelles qualifications acquises, et vous resterez en incapacité de travail.

Formations possibles

  • toute forme de scolarité menant à une qualification précise (enseignement de plein exercice, cours de promotion sociale…) ;
  • contrat spécial d'apprentissage avec stages en entreprise ;
  • contrats d’adaptation professionnelle ou d’autres aides à la réinsertion professionnelle ;
  • formations spécifiques en centres de réadaptation professionnelle spécialisés/agréés ;
  • formations proposées par le Forem (GLOSSAIRE), Actiris (GLOSSAIRE) ou Bruxelles Formation ;
  • autres centres reconnus : AViQ (anciennement AWIPH) (GLOSSAIRE), PHARE (GLOSSAIRE).

 

Démarches à effectuer

  • Demandez l’avis de votre médecin-conseil au sujet d'une réadaptation professionnelle dans votre situation : expliquez-lui vos envies ou projets (même s'ils ne sont pas encore précis).
  • Le médecin-conseil, en collaboration avec d’autres services (service indemnités, service social, le Forem…), peut demander un examen d'orientation professionnelle ou une détermination de projet par mises en situation, auprès du Forem ou d'Actiris. Ces frais sont pris en charge par l’Inami.
  • Le médecin-conseil introduit une demande auprès de l'Inami pour obtenir l'accord de prise en charge du programme de réadaptation professionnelle.
  • En cas d'accord, l'Inami couvre les frais occasionnés par la formation y compris la période de réintégration (exemple : frais de minerval, de matériel didactique, de déplacements…). Remarque : pendant toute la durée de celle-ci, vous continuez à percevoir vos indemnités d’incapacité.

Il existe une série de mesures complémentaires (primes, allocations forfaitaires, aides…) visant à soutenir la personne qui entreprend un programme de réadaptation professionnelle. Par exemple, le PHARE et l’AViQ apportent une aide pour l’intégration sociale et professionnelle des personnes handicapées en subsidiant certains centres et en fournissant des aides financières lors de réadaptations professionnelles. Dans ce cas, une demande doit être introduite auprès de l’un de ces organismes. Pour plus d’informations, contactez le service social de votre mutualité.

Remarque : si vous bénéficiez d’une prime pour une réadaptation professionnelle, restez vigilant car celle-ci ne fait l’objet d’aucun précompte. Nous vous conseillons donc de mettre, par sécurité, une partie du montant de la prime de côté afin d’éviter les mauvaises surprises.

Voir aussi