La « réadaptation professionnelle » est un des moyens pour vous réinsérer socio-professionnellement après un accident ou une maladie. Vous pouvez entamer ce processus d'aide à la réinsertion à partir du moment où, de façon définitive, il apparaît que la reprise du travail ne sera plus possible dans votre métier habituel et les autres métiers qui vous étaient accessibles avant votre maladie ou votre accident.
La réadaptation professionnelle vous permet donc d’acquérir de nouvelles compétences professionnelles, compatibles avec votre état de santé, pour exercer un autre métier. Parfois, il s’agit aussi de compétences anciennes à réactualiser. Sachez que l’Inami (GLOSSAIRE) peut intervenir dans les frais liés à cette réadaptation.
Reprendre une formation en vue d’une réinsertion professionnelle doit être réfléchi. Il est important de savoir si ce que vous souhaitez entreprendre est conciliable avec votre état de santé et si cette formation vous donnera de réelles possibilités de réinsertion sur le marché du travail.
Après la formation, vient la période de réintégration de 6 mois. Au bout de cette période, soit vous avez retrouvé un travail grâce à vos nouvelles compétences, soit le médecin-conseil réévalue votre incapacité de travail en tenant compte des nouvelles qualifications acquises et de votre état de santé du moment.
Trois cas de figure peuvent se présenter :
Il existe une série de mesures complémentaires (primes, allocations forfaitaires, aides…) visant à soutenir la personne qui entreprend un programme de réadaptation professionnelle. Par exemple, le PHARE et l’AViQ apportent une aide pour l’intégration sociale et professionnelle des personnes handicapées en subsidiant certains centres et en fournissant des aides financières lors de réadaptations professionnelles. Dans ce cas, une demande doit être introduite auprès de l’un de ces organismes. Pour plus d’informations, contactez le service social de votre mutualité.
Remarque : si vous bénéficiez d’une prime pour une réadaptation professionnelle, restez vigilant car celle-ci ne fait l’objet d’aucun précompte. Nous vous conseillons donc de mettre, par sécurité, une partie du montant de la prime de côté afin d’éviter les mauvaises surprises.